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J7 Aujourd'hui on roule jusqu'à Epupa Falls. C40, Kamanjab, C35, C41, Opuwo et C43. Après Kamanjab, quand on monte vers le nord, on voit de plus en plus de villages et de personnes. Alors que les jours précédents, en dehors des villes, il n'y avait que des grandes fermes d'élevage. On ne voyait que les clôtures et du bush. Ici c'est plus peuplé. Inutile de vous dire que c'est pauvre. Les enfants nous demandent de l'argent ou à manger. On arrive à Opuwo, quel dépaysement ! Là on est dans un autre monde. La ville est très vivante, il y a plein de monde dans les rues, à la station service, dans les magasins. Chacun dans sa tenue, Himbas, Herero et autres, les différentes ethnies sont là. On nous propose bien sûr d'acheter, de donner, de visiter. Mais je dois dire que nous ne nous sommes jamais senti embêtés. Ça reste correct.
Ensuite route jusqu'à Epupa Falls. Les paysages sont magnifiques, des montagnes faiblement boisées. Toujours des villages visibles de la route (des habitations de terre ou de tôles assez distantes les unes des autres). Nous arrivons à Epupa Falls en fin de journée. Il y a une rivière, avec de l'eau et donc de la verdure sur quelques mètres autour ! On n'avait vu ça depuis l'arrivée en Namibie ! Tout était si sec. Nous dormirons au camping Omarunga au bord de l'eau.
J8 Pas de route aujourd'hui, on en a fait pas mal hier. Le matin nous allons voir les chutes et nous marchons en aval de la rivière. Il y a un chemin balisé et nous continuerons même un peu au delà. C'est très beau, la vue sur la rivière, il y a des plages de sable avec de la végétation. C'est une belle balade.
L'après-midi nous allons suivre la rivière de l'autre côté vers l'amont, le but est de voir des crocodiles. Nous suivons la rivière et peu de temps après des enfants nous ont repérés et nous proposent de nous montrer là où sont les crocodiles, moyennant un peu d'argent. Nous allons avec eux. Au premier endroit, nous verrons un crocodile, d'un peu loin mais ça va. Dès que nous arrivons, il retourne dans l'eau et on ne voit que ses deux yeux à la surface. Il attend. Nous aussi sans marcher ni faire de bruit (il sent de loin les vibrations dans le sable quand nous marchons, nous expliquent les enfants) et il finit par ressortir pour se dorer au soleil sur sa plage. Par contre à chaque fois que quelqu'un approche il repart dans l'eau et il faut de nouveau attendre. Ce n'est pas que l'endroit est très fréquenté mais une personne toutes les 20 minutes ça suffit, le village n'est pas très loin. Ils nous emmènent à un deuxième endroit mais là les crocodiles n'y sont pas. Ensuite arrive leur instituteur (nous disent-ils), c'est dimanche après-midi et ils doivent retourner à l'école qui est à 7 km jusqu’au vendredi. On discute et il nous propose de visiter un village Himba. Au début on était pas décidés à aller dans un village, c'est chez les gens, pourquoi aller les embêter chez eux. Même si on nous avait expliqué que ceux qui font visiter leur village le veulent bien, c'est un business. On discute, il nous explique que ça dérange pas, qu'il n'y a aucun problème. Nous voilà donc partis. On achète de la nourriture pour donner en échange. Ils nous demandent aussi si on peut déposer les enfants à l'école en passant. Tout le monde monte dans le camping-car. On va d'abord à l'école, les instituteurs nous la font visiter. Elle a été construite au départ par une association Norvégienne et est maintenant gérée par l'état. Les salles de classes sont vraiment les mêmes qu'en Europe. A la fin, il y a le « donation book ». Nous donnerons bien sûr. Ensuite le village Himba, 80 personnes environ y vivent avec leur troupeau de chèvres. Un point d'eau un peu plus loin, quelques habitations. On discute par l'intermédiaire de l'instituteur qui fait l'interprète. Quelque chose qu'on a noté, on ne voit pas de personnes « agées ». Puis retour, nous discutons avec notre « guide » du fonctionnement de l'école, des difficultés et succès aussi, pour convaincre les parents de laisser les enfants aller à l'école. Et à la fin on paye notre guide. Journée bien remplie. Deuxième nuit au camping, au bord de la rivière. Nous verrons aussi un serpent dans le camping.
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